20/04/02 :  traduction Jas

Fin 1995, les rii vénitiens abritaient 4755 barques, dont 3652 embarcations traditionnelles et 1103 embarcations de forme et de matériaux modernes.

07/04/02 : traduction Chris
Lifting pour les anciennes horloges apposées sur les murs vénitiens. Ces jours-ci, dans la cité, 18 des 25 anciennes horloges murales, éparpillées dans de multiples points du centre historique, sont ré-apparues. Vingt-trois millions d’anciennes lires, puisés dans les fonds de la loi spéciale de Venise, ont été nécessaires à leurs restaurations ; Sept d’entre elles sont encore en cours de rénovation. La structure métallique de ces horloges qui date de fin Ottocento-début Novecento, est en étain avec un cadre peint en vert avec des ornements dont un lion de St Marc et une « moeva » dans la partie supérieure.

« En ce qui concerne la mécanique qui dirige le mouvement de l’horloge – rapportent Loris Trinca, 55 ans et Giovanni Scarpa 56 ans, artisans de restauration – nous nous sommes adressés à une entreprise génoise spécialisée en horloges murales et dans la fabrication des cloches. Celle-ci nous a fourni un matériel très précis et parfaitement imperméable, contrairement à l’ancien qui était irrécupérable. De plus, les deux restaurateur-électriciens ont démontré une grande habileté de fondeur en réussissant à construire les moules pour reproduire en fusion les fragments qui manquaient sur les ornements. Ils déclarent à l’unisson : c’est un travail gratifiant grâce auquel nous pensons avoir contribué à la reconstruction de morceaux de l’histoire vénitienne. 

Les horloges murales sont positionnées à : San Leonardo, San Tomà, Murano, Santa Maria Elisabetta au Lido, Sant’Elena, Via Garibaldi, Riva degli Schiavoni, calle Vallaresso, Santa Maria Formosa, Santi Giovanni e Paolo,  Fondamante Nuove, San Luca, Piazzale Roma, Tabacchi , San Pantalon , San Giacomo dell’Orio, ponte delle Guglie, Strada Nova, Ruga Rialto, San Polo, Santo Stefano, Zattere, Sacca Fisola, Riva del Carbon et Campo Bortolomio.

24/03/02 : traduction Chris
le chapiteau du Rialto restauré par des citoyens privés. Hier, le vieux chapiteau ou petit autel du Rialto qui se trouve sur le Campo de l’Erberia et qui vient d’être restauré, a été inauguré.  Il est depuis longtemps inaccessible car la place est occupée par le marché de fruits et légumes. Ce chapiteau était fortement dégradé et des citoyens privés ont décidé de le récupérer et de confier les travaux de restauration à la société Leuthenmayr en déboursant de leur propre poche une dizaine de millions (lires ou euros, le gazzettino ne le précise pas ! ). Hier, cet  ancien autel a été de nouveau confié à la cité. La cérémonie a eu une importance particulière, presque de symbole de renaissance de la zone la plus ancienne et la plus riche d’histoire mais dernièrement très négligée. Des personnalités civiles et religieuses sont intervenues ainsi que les associations Rialto Mio et Rialto Futura, tandis que Monseigneur Visentin a béni l’œuvre restaurée.

18/01/02 : Traduction Chris
Arsenale : les eaux de la lagune de Venise révèlent un nouvel élément de l’histoire de la Sérénissime. Au cours des interventions de défense contre les « acque alte » commencées dans la partie nord de l’Arsenale par le « Magistrato alle acque » et le « Consorzio Venezia Nuova », une porte d’eau appartenant au monastère des Vierges de Santa Maria de Jérusalem a été retrouvée à environ 1 mètre de profondeur. La fouille archéologique n’a pas encore mis en lumière la structure entière, mais elle confirme l’importance que l’île de Santa Maria Nova, dite l’île des vierges, eut à Venise durant les siècles passés. L’île est actuellement englobée à l’intérieur du périmètre de l’Arsenale, alors qu’autrefois elle faisait face à l’île d’Olivolo, entourée par les  canaux de San Pietro delle Vergini et du rio de l’arsenale. A l’antiquité, un pont la reliait aux îles de Sant’Anna et San Daniele.

Selon la tradition, la fondation du monastère des vierges serait attribuée au doge Sebastien Ziani, qui le fit réaliser entre 1172 et 1178 pour la venue du pape Alexandre III dans la lagune à l’occasion de la rencontre avec Barberousse. Les documents historiques  , au contraire, attribuent le monastère à la volonté du doge Pietro Ziani élu en 1206 et au cardinal Ugolino Dei Conti Di Segni. Le complexe religieux accueillait un nombre élevé de vierges d’origine noble, selon ce qu’a rapporté l’évèque Pietro Pino en 1227, mais il eut des revers de fortune, comme en témoigne l’incendie qui en 1365 détruisit complètement la structure monacale, épargnant uniquement l’église.  

12/12/01 : traduction Chris

  Scuola di Santa Maria del Carmine dans le Dorsoduro :
 les vers de bois mangent les toiles de Tiepolo. Les peintures ont été enlevées de la salle capitolaire de la Scuola et envoyées à Bologne pour une désinfection… Les 8 précieuses toiles devront rester à Bologne une quarantaine de jours: elles ont été placées dans une “chambre à gaz” où est aspiré tout l’oxygène qui est remplacé par de l’azote, mortel pour les vers de bois. Les vers adultes meurent en une dizaine de jours, les larves sont vaincues en vingt jours mais le temps nécessaire pour les œufs est d’une quarantaine de jours.

L’architecte Umberto Franzoi, a décidé de contrôler aussi les toiles des 2 salles adjacentes: la salle Archivio et la petite salle Albergo où il y a une vingtaine de tableaux signés de fin Seicento à début Settecento. Vu qu’il s’agit de tableaux aux énormes proportions et étant donné la médiocrité des fonds, Franzoi a pensé installer la “chambre à gaz” à l’intérieur de la Scuola et précisément dans la petite salle Albergo. 

Le traitement commencera ces jours-ci afin de les protéger des vers. L’entière opération coûtera une centaine de millions de lires
“La bonne nouvelle est que la Scuola rouvrira au public pour Noël. J’espère, en effet, que la plus belle toile de Tiepolo, “L’apparition de la Vierge au bienheureux Simone Stock” sera revenue à la Scuola. Cela serait le plus beau cadeau” dit Franzoi qui suit la structure depuis plus de 10 ans. Il conclut avec la dernière bonne nouvelle: “le 15 janvier, nous ôterons les échafaudages de la façade ouest de la Scuola, et l’on pourra finalement admirer la restauration des parties marbrées de la façade, une opération qui a entraîné une dépense de 300 millions de lires, couverte par le financement la loi spéciale pour Venise”.

Traduction de Chris
Travaux à l’église San Nicolò dei Mendicoli dans le Dorsoduro ; celle-ci est fermée pendant l’année 2002 afin d’y ajuster un système de défense contre l’acqua alta. Déjà en 2001, les fresques de l’abside ont été nettoyées.