Une passion ... Venise
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Il me reste à vous
décrire le stade ultime de cette sérénissime-passion. |
Les heures passées dans les librairies, à la bibliothèque de la Querini Stampalia, à celle de la Scuola … où nous avions découvert des fresques magnifiques : nous devions en faire une énigme ! Le plus bel endroit du monde que l’on avait nommé ainsi à la suite d’un syllogisme capillotracté, la calle stretta, ... la danse dans le brouillard un soir en novembre. Blandine
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Deux verres
dans le ciel, en haut du Molino Stucky, avec Venise alanguie devant nous,
et le Spritz au goût inimitable, le meilleur de Venise parce qu’il faisait
beau et que tout était bien.
La jubilation
d’une découverte, celle d’une porte ouverte, la beauté renversante des
Véronèse à San Sebastiano, l’église qu’il préférait |
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.../... Les
gardiens du sanctuaire nous reconnaissent. Le cordon rouge est escamoté
pour nous laisser le passage devant la chapelle Saint Pierre… Mais…. Nous sommes dans l’église San Teodoro !!!! Yes we did it !!!!
Je prends quelques
clichés, le plus discrètement possible l’appareil sur le ventre. Je croise
l’œil sombre d’un gardien qui ne peut rien dire, nous sommes en pleine
conversation avec Don C…. Monsignore n’a pu
nous renseigner, c’est l’heure de la messe de midi, et il est près de midi
et quart…. |
En rentrant dans la sacristie, j’avais bien vu les marches descendant vers la crypte… Ce serait trop beau, le clou de la visite, je lance à Blandine de se presser, pour vite disparaître par ces marches, les gardiens sont maintenant transformés en cérémoniaires, les mains chargées de burettes. C’est maintenant ou jamais… Nous y sommes, dans le saint des saints de la basilique, un peu le nombril de Venise… Dommage il faut faire vite, quelques clichés, le tour rapide de la crypte qui est assez vaste. |
On est sur notre petit nuage, jamais je n’aurais cru cette visite possible
Venise, |
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Nous remontons et
repassons le cordon rouge, je croise quelques regards envieux…. |