Place aux brûlures de l’acide.

A l’aide d’un pinceau, Fabio couvre d’un vernis rapide les parties qu’il désire ’blanches’ à l’impression ; après un premier bain acide de quelques secondes qui révélera des tons gris très clairs, il lave religieusement la plaque.

Une fois sèche, il procède au recouvrement des parties qu’ il souhaite laisser avec ce premier ton de gris ; il replonge alors la plaquette dans un nouveau bain et ainsi de suite.

De morsures acides en morsures acides, il passe finalement d’un gris toujours plus intense au noir. (photo ci-contre)

La mise en couleur.

A l’aide d’une sorte de chauffe-plats, Fabio augmente la température de la plaque de cuivre pour permettre à la couleur de bien se glisser dans les sillons du dessin.

La couche de fond à la spatule ; ensuite comme pour l’aquarelle et la peinture à l’huile, la règle est simple : du plus clair au plus foncé.

Mais plus savoureux que de longs discours, profitons de l’artiste au travail :   Vidéo-clip  

L’excédent de couleur est ensuite ôté :  Vidéo-clip  

Fabio peut se montrer également fort philosophe, c’est toujours un plaisir d’écouter son âme vagabonder.