Fabio Baldan « incisore » vénitien
Reportage photos et vidéo de Véronique et Stef*
Bruxelles, 19 octobre 2007. Dans la boîte-aux-lettres, un pli de Venise. Fabio nous répond et, une nouvelle fois, rendez-vous est pris en son secret atelier vénitien. Fabio Baldan, né à Venise en 1954, qui vit et travaille dans la Sérénissime pratique avec maîtrise l’art de l’aquatinte. Il y a déjà vingt-cinq ans, nos chemins se sont croisés Riva dei Schiavoni et à chaque séjour vénitien, nous nous retrouvons autour de ses nouvelles compositions, devant un savoureux macchiato ou dans son atelier.
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Venise, 30 octobre 2007. Il pleut vertement. Le campanile de San Polo s’ébroue sous les quatorze heures lorsque vêtu d’une large gabardine blanche et couvert d’un large feutre noir, l’artiste nous rejoint et nous invite à sa suite, à une ou deux calli du vaste campo. Son atelier se niche au premier d’une petite maison dont les fenêtres donnent sur un petit carré de verdure ombragé en été par le campanile trapu de San Polo. |
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En haut de l’étroit escalier, à droite, une petite remise. A gauche, une mini-cuisine, la « chambre de la mort ». Droit devant, l’atelier proprement dit, éclairé principalement par deux ampoules : une jaune et une bleue pour simuler un maximum la lumière du jour. Vivaldi est invité à parfumer l’atmosphère, une grappa « moscato » est décoiffée. L’initiation peut débuter.
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