Venise insolite (les détails opus 2)
Dans cette ville les affiches étaient "collées" pour l'éternité !
Taillé dans le marbre, sur la façade de San Stefano. Attention, cet édit n'ayant pas été retiré, les sanctions prévues sont toujours applicables ! Le 20 juin
1633 |
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Avez-vous remarqué ces deux colonnes de marbre rose sur la galerie supérieure du palais des Doges, alors que toutes les autres sont de marbre blanc ? C'était entre
ces 2 colonnes que se tenait le Doge lors des cérémonies. Mais le plus
souvent on dressait le gibet entre les deux colonnes de la Piazzetta
(entre S.Marc et S.Téodoro) face à la tour de l'horloge. D'ou la menace faite aux suspects de "leur montrer quelle heure il est" |
La tête du Carmagnole Francesco Bussone da Carmagnola, dit Carmagnole, capitaine général de la Sérénissime, fut reconnu coupable de trahison. Selon la légende cette tête, placée sur la Basilique, serait la sienne. Mais comment et pourquoi est née cette légende ? |
Conformément à la coutume les têtes coupées des traîtres à la République devaient rester à la vue du public sur la “pietra del bando” pendant 3 jours et 3 nuits pour servir d’avertissement. L’image de Carmagnola, décapité à tort pour trahison par un bourreau qui s’y est repris par trois fois, a été associée à la tête de porphyre rouge qui se trouvait à l’angle de la balustrade. Cet endroit, avec vue sur le site des exécutions, devait avoir le sens d’un avertissement pour le peuple mais aussi, selon la légende, un avertissement pour le redoutable tribunal qui condamnait sans discernement, ce qui faisait dire au peuple baissant la tête et levant un doigt vers le ciel : “Quelli che stanno in alto (Ceux d’en haut)” |
Remarquez
en passant au pied de l’ancien campanile de San Polo |