Mais, bien sur c’est l’abside principale du chœur qui retient tous les regards, avec, sur un éclatant fond d’or, la Theotokos drapée de soie à frange d’or qui montre, hiératique, le chemin du Salut en désignant son Fils. En dessous, le frise présente les douze apôtres, rappel de l’Eglise apostolique. Les mosaïques sont du XIIème siècle et, malgré les restaurations, ont conservé leur motif d’origine. 

Les étonnants gradins de briques rouges qui occupent tous le fond du chœur avec le siège épiscopal également en brique rappellent étrangement les constructions romaines. Il y a là une remarquable évocation de la brique antique de Rome. Palladio qui, pourtant aimait tant le marbre, a dû avoir un frisson, lorsqu’il a découvert ce lieu.

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