Mais non Mesdames, l'art moderne c'est au palais Grassi au bout de la cale ....
l'artiste qui vécu ici ne joue pas dans la même cour de récré

Question 29 : Quel artiste vécu de longues années et jusqu'à la fin de sa vie, dans cette maison ?

Paolo Véronèse -salizada San Samuele

Pendant que nous sommes dans les personnages célèbres que diriez-vous d'une petite énigme concoctée par Michel ?

Question 30 :

"Je dois à Henri IV d'avoir pu briller, mais le droit et la médecine, pas plus que la musique ou la peinture (malgré mes hésitations) n'eurent mes faveurs.
Remplir des commandes me valut quelques pièces et je dus au fait de bien faire les contes, de pouvoir vivre dignement et de payer mes quittances.
Les échecs qui ont accompagné ma vie, me rendirent pourtant plus heureux que cette rencontre nécessaire mais pleine de désagréments ensuite, qui me laissa brisé pour nombre de jours et quelques nuits.
Plus tard, la Nation m'a honoré en même temps que lui, et d'autres ont choisi de me placer en quarantaine quelques années avant qu'un nouveau problème de cœur ne m'empêche définitivement de rester immortel"

Je suis... ???

Alfred de Musset

Il a fait des études brillantes au lycée Henri IV, mais il se cherche et rejette le droit et la médecine puis hésite entre Peinture et Musique avant d’opter finalement pour la littérature.
Il débute sa carrière en montant des pièces de théâtre qui ne connaissent pas le succès. Sa première pièce, la Quittance du diable, est annulée à cause des troubles révolutionnaires de juillet 1830. Il  renonce alors à la scène, mais pas à l'écriture théâtrale.
A une période de sa vie, ce paresseux et débauché, pressé par le besoin d'argent, écrit hâtivement et sur commande, pièces et contes.
Sans parler de ses échecs littéraires ou amoureux, on le voyait souvent au café de la Régence jouer aux échecs; son jeu était assez habile, et dans les jours lucides, il passait pour un joueur de force recommandable.
Puis il y eut cette grande passion avec George Sand, leur séjour à Venise et sa propre maladie sur place. Sa rencontre nécessaire avec le Docteur Pagello qui le soigna mais qui lui ravit sa maîtresse le laissa brisé pour longtemps.
C’est après une ultime rupture avec l’être aimée qu’il écrivit entre autres les quatre poèmes des Nuits.
Les douze dernières années de sa vie lui valent enfin une double reconnaissance officielle, – la légion d'honneur en 1845 (le même jour qu’Honoré de Balzac) et son élection à l'Académie française en 1852 (l’académie Française est composée de 40 membres appelés les Immortels)

Michel

Mais reprenons l'éphéméride de l'année 2006 du Campiello.
Tiens, à propos d'éphéméride, Lili sur le forum nous tient à jour consciencieusement les "avis de décès" des Doges de la Sérénissime, nul doute qu'elle pourra nous dire :

Question 31 : Sur le fronton de quelle église trouve-t-on cette sépulture, et de quel Doge s'agit-il ?

Chiesa San Nicolo di Lido - Le doge Domenico Contarini

Juin ... enfin !!!    2 semaines à Venise et quelle moisson !

Question 32 : * Quel est ce parc que nous traversons pour rejoindre le club nautique d'Alessandro ?

 Parco della Villa Groggia.

Question 33 : Quel est le nom du restaurant, but de notre balade aux Vignole ?

Trattoria "Alle Vignole (Vecchie)"

Question 34 : * Dans ce club, ils ont la sympathique coutume de baptiser leurs barques
Quel est le nom du sandolo que nous avons utilisé ?

"..que NOUS avons utilisé" = Sior Tita (j'ai accepté : Jita - Sita - Fila etc. .. la première lettre n'étant pas facile à décrypter sur le clip)
4 d'entre vous ont répondu "Marmoleo" qui est le nom du sandolo utilisé par nos amis Gianfranco,  Roberto et leurs compagnes je leur ai attribué 2 points en lot de consolation !

Notre balade nous fait passer par Murano, l'île des verriers.
Les techniques de la fabrication du verre étaient aussi  jalousement gardées que des secrets militaires. Les verriers obtinrent toutes sortes de privilèges et d'avantages, mais gare à celui qui tentait d'exporter ses connaissances hors de Murano, il était impitoyablement pourchassé par les espions de la République et exécuté où qu'il se trouve.

Question 35 : Savez-vous, quelles "armes", ô combien symboliques, étaient utilisées pour ces exécutions ?

 Le "Stiletto veneziano" ...poignard fait en verre de Murano, affilé comme une lame de rasoir...une fois enfoncé dans le corps, on casse le manche d'un coup de poignet, laissant dans la victime la partie effilée, sans possibilité de l'ôter ........."ô combien symboliques" la réponse était dans la question :-)))