Le palais Michiel del Brusà
détruit par un incendie en 1774, ne sauva que sa façade. Elle présente des
aspects intéressants par la hauteur de ses fenêtres plus hautes que le "quadrifore"
central.
Le palais Mangilli Valmarana
est considéré comme le plus bel exemple de
néo-classique à Venise. Une balustrade les pieds dans le Grand Canal, un
jardin foulant la Strada Nova.
En 1700,
deux frères anglais, Samuel et Thomas Williams, banquiers installés à
Venise le louent et y hébergent Joseph Smith, vingt
cinq ans venu de Londres travailler pour eux.
En 1740, Smith rachète l'affaire des frères Williams retournés en
Angleterre, et le 20 avril de la même année,
il en devient propriétaire profitant des déboires
financiers de Elena Balbi, actuelle propriétaire pour la somme de six
mille cinq cents ducats.
Amateur d'art éclairé, (négociant, éditeur
et marchand de tableaux, il fut le mécène de Canaletto), Smith devenu
consul anglais auprès de la Sérénissime, confie la reconstruction du
bâtiment à Antonio Visentini, le beau-frère de l'artiste Rosalba Carriera,
les travaux durent de 1748 à 1751. Le palais s'arrête au piano nobile.
A la mort de Smith en 1770, sa seconde
épouse, la jeune Elisabeth Murray, hérite du bâtiment
et le cède au comte Giuseppe Mangilli en 1784. Ce
dernier engage Giovanni Antonio Selva, l'architecte de la Fenice
rehaussera le palais de deux étages et rénovera l'intérieur. La demeure
passera ensuite à une très ancienne famille de Vicenze les Valmarana,
patricienne per soldo depuis 1658.
Consulat d'Argentine jusqu'en 1987.
Le palais est en partie le siège de la fondation
Claudio Buziol depuis le 12 mai 2008 |