En fait, ce ne sont pas les masqués qui se donnent, ce sont les spectateurs, ils n’ont plus de retenue car subjugués par Venise, et par les nombreux masqués. Les masqués sont libres et protégés par leurs habits et leur masque. 

Ils ne parlent pas (on ne sait pas leur nationalité, leur âge, leur sexe parfois), ils regardent les personnes avec des yeux perçants et incisifs.

Ils ont une présence dérangeante, fascinante et frustrante.

Ils se donnent au regard des autres, sans jamais rien donner. Le Masqué est insaisissable.

C’est vraiment à vivre, car les sentiments que j’éprouve sont difficiles à mettre en mots.

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