Dans leurs austères bures de drap blanc barrées d’une ceinture de cuir, la cilice maintenue à la taille, les moines chartreux vont se mettre au travail.

L’église de Lombardo, consacrée en 1429. Sa nef,  coupée par une tenture  de pierre incrustée de marbre polychrome, de porphyre, de paragons, de serpentines.

Le haut campanile carré,  recouvert d’une petite coupole.

Le vaste pâturage aux  arbres verdoyants , le riche potager et  les vignes aux lourdes grappes.

De nombreux noms illustres réclament  la Certosa et sa bucolique solitude pour éternel repos : Agostino Barbarigo, héros de Lépante;

le richissime et fantasque Orsallo Giustinian, mort dans les eaux de Mytilène, l’île de Sappho et son magnifique monument funéraire dessiné par Antonio Rizzo ; les doges Nicolo Marcello et Alvise Pisani; le frère de ce dernier, Andrea.

le poète Leonardo Giustinian.

Les ciseaux et dentelles des frères Dalle Masegne.

Le réfectoire avec la dernière cène  de Bonifacio Veronese.

Les pinceaux des Basaiti,  Titien,  Tintoret, Vivarini, Andrea da Murano, Palma le Jeune.