Le Palazzo Mocenigo à San Stae
Le Palazzo Mocenigo, Centre pour l’étude du
Tissu et du Costume, a été re-ouvert au public le 1er Novembre.
Il avait grand besoin de rénovation ce
musée et c’est à l’architecte et décorateur Pier Luigi Pizzi que les
travaux ont été confiés avec la complicité de la société Rubelli .
Après une année de chantier, Mr Pizzi a déclaré avoir fidèlement
interprété la volonté testamentaire du NH Alvise, dernier de la
famille Mocenigo, en donnant à la mairie de Venise son palais de San
Stae :
»… cette maison devra une maison patricienne vénitienne et abriter
la Culture et l’Histoire ...» |
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Dans le
réaménagement des 20 salles du 1er étage, le duo Pizzi – Rubelli ont
habillé le palais Mocenigo de projecteurs de notre temps et
renouvelé les tentures murales et les rideaux d’après des anciens
dessins, fabriqués en matériaux modernes, conformément aux exigences
techniques (et permettant aussi un coût moindre…), 8 couleurs ont
été choisies dans chaque salle, en copiant à l’identique la célèbre
« moire Goldoni » en 4 couleurs . |
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Une promenade à travers les salles
du piano nobile, pour admirer les meubles du 18emesiècle, les
tableaux, des tissus et des broderies, les costumes choisis dans la
collection du Mocenigo, et les œuvres d’art en provenance des autres
musées vénitiens :
Japoco Guarana-L’apothéose de la
famille Mocenigo
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Porcelaines chinoise en provenance de
la Scuola San Rocco
Plus de
vitrines, les mannequins sont en situation ….
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Au sein des
salles de ce palais du XIVème, tout nouveau, Pier Luigi Pizzi a
inclus un stimulant voyage autour d’un petit musée, qui illustre les
liens entre la République de Venise, son marché florissant et
l’histoire des essences et du parfum, grâce à leur contenu éducatif
multimedia, des expériences sensorielles, des objets précieux,
outils et herbiers : |
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Entre des nombreuses raretés, une
brochure « I notandissimi segreti de l’arte profumatoria », premier
traité des cosmétiques dans l’histoire de l’Occident, et publié en
1555 : |
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5 salles (et dues en partie au
parrainage de la société vénitienne « Mavive », Massimo et Marco
Vidal, parfumeurs),
qui, dans un contexte historique qui
veut qu’à Venise, la première invention de la dilution des essences
dans l’alcool, car auparavant il n’y avait qu’en parfumerie les
solutions huileuses
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photo reportage de
Monteverdi
sur le forum
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