Guerre
aux maxinavi,
Les vénitiens ont déclaré la
guerre aux maxinavi, les bateaux de croisière de gros tonnage qui passent
devant nos fenêtres au rythme de 3 à 6 par jour actuellement.
Il y a quelques temps, nous avions publiées les photos d'un réveil enfumé
Le verdict de l'hebdomadaire
allemand "Der Spiegel" est lourd : Venise est en marche inexorablement
vers sa fin, étranglée par une masse de touristes consommateurs et les
passagers des navires de croisière de gros tonnage qui mettent la ville en
danger.
L'article «Das Leben einer Toten» de Fiona Ehlers (Février 2011) démontre
l'ampleur des problèmes à Venise et ses environs.
Selon le journaliste Henry Tantucci, "Venise mérite d'être à Venise",
publié par "Il Giornale dell'Arte" (Juin 2011): la ville ne peut survivre
que si elle abandonne la monoculture du tourisme de masse sur le
développement de la production culturelle, avec un tourisme de qualité.
Par ailleurs, la route a déjà entamée : selon une enquête auprès de six
mille personnes vivant directement ou indirectement à Venise de la
culture, soit environ un dixième de la population totale, la Biennale est
un exemple prestigieux à suivre à développer.
Olia & Klod
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